Bilan de la première partie
I. Dans l’examen du système de valeur auquel on peut rattacher la notion de droits, on est donc parvenu à la conclusion suivante : la distinction entre individualisme et logique de l’égoïsme permet de mettre en cause l’idée selon laquelle les droits seraient une notion incompatible avec la citoyenneté républicaine. Dès lors qu’on interprète l’individualisme exprimé par les droits dans le cadre d’une conception morale de l’individu, il semble n’y avoir aucune tension nécessaire entre droits et citoyenneté.
Conformément à ce que j’ai annoncé, je vais maintenant examiner le système de valeurs auquel on associe la notion de citoyenneté républicaine. De nouveau, je vais commencer par présenter l’argument général qui permet de soutenir la thèse que citoyenneté républicaine et droits sont incompatibles ; dans un second temps, je proposerai une critique de cet argument, pour conclure que l’incompatibilité n’a rien de nécessaire. [le résumer pour le PP]
Venons-en donc à la logique collective et sacrificielle de la citoyenneté républicaine :