LE SACRIFICE, UNE CLÉ POUR COMPRENDRE L'ŒUVRE DE BRITTEN

 

Présentation de la conférence du 4 décembre 2009

Souvent, chez Britten, la mort ou sa tentative prend un aspect sacrificiel et se teinte ainsi d’une aura mystique, que l’œuvre soit ou non sacrée. Le sacrifice, c’est la présence d’un Dieu, caché ou non, ou d’un démon et qui s’approprie une mort ou une déchéance et la revendique. Ce peut être aussi un fantasme, un mauvais souvenir, une hantise dévorante autant que sourde.

De Peter Grimes à Mort à Venise, en passant par Le Viol de Lucrèce, Billy Budd, Le Tour d’écrou, Owen Wingrave ou The Golden Vanity, etc. si on interroge les opéras, mais aussi nombre des cycles de mélodies, où le thème est varié à l’envi, on s’aperçoit que Britten est poursuivi par ce sujet, qui est sans doute au centre de sa propre vie...