Conclusion

Une spiritualité sans Dieu (transcendant ou instrumentalisé par la religion) est possible ; l’expérience de l’absolu (qui n’est pas Dieu !) est possible. Les expériences mystiques sont suspectes aux yeux des Eglises qui y voient un passage à l’athéisme. Le mystique est le contraire d’un prophète : « le prophète reçoit et transmet la parole de Dieu, à laquelle il adhère par la foi ; le mystique est sensible à une lumière intérieure qui le dispense de croire. Entre les deux, il faut choisir.(1).Comte-Sponville choisit l’acceptation du réel, tel qu’il est, et se dispense de croire. 


(1) La mystique et les mystiques du Père de Lubac